Le Harcèlement Scolaire
Livres disponibles à la
Bibliothèque communale de Leuze-en-Hainaut
Livres
documentaires en section pour les adultes
BELLON,
Jean-Pierre ; GARDETTE, Bernard. Harcèlement
et cyber-harcèlement à l’école. ESF Editeur, 2013.
Longtemps considéré comme un phénomène marginal,
le harcèlement entre élèves est identifié aujourd'hui comme une des formes de
violence les plus détestables qui gangrène notre institution scolaire.
Jean-Pierre Bellon et Bertrand Gardette en ont étudié la montée en puissance et
les différentes formes. Ils prolongent ici leur réflexion en s'attachant, plus
particulièrement, au cyberharcèlement : ce nouveau phénomène lié à la
systématisation de l'usage par les jeunes du téléphone portable, des
smartphones, d'Internet et des réseaux sociaux, démultiplie dangereusement les
possibilités de harcèlement entre pairs. Mais il contribue aussi à un
changement de nature du harcèlement: la possibilité d'agir sur l'autre à
distance, sans face-à-face direct, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, écarte
ou minimise l'empathie, neutralise la compassion et accroît la violence des
attaques. Les effets peuvent être dévastateurs et la frénésie de communication
"en temps direct", loin d'améliorer la sociabilité, peut engendrer
des humiliations systématiques et conduire certains au bord du gouffre. En
mobilisant de très nombreuses études françaises et étrangères ainsi que leurs
propres recherches, les auteurs analysent minutieusement ces phénomènes. Ils
montrent ainsi que nous sommes appelés à la construction d'un "humanisme
numérique" : il faut que, dans chaque établissement, se mettent en place
des plans de prévention et de formation sur les dangers du cyberharcèlement ;
il faut que les compétences des élèves eux-mêmes soient mises à profit dans ce
travail. Il faut que les parents comme les enseignants assument leur rôle
d'adulte et leur devoir d'éducation : ce livre les y aidera.
BELLON, Jean-Pierre ; GADETTE, Bernard. Harcèlement et brimades entre élèves :
la face cachée de la violence scolaire. Fabert, 2010.
Des moqueries, des surnoms déplaisants, des
insultes, des menaces, des manoeuvres d'isolement, des rumeurs... toutes ces
petites actions malveillantes peuvent par leur répétition rendre la vie
quotidienne de certains élèves parfaitement insupportable. Cette forme de
violence scolaire, que l'on désigne dans les pays anglo-saxons par le terme de
school-bullying, reste encore assez méconnue en France. Pourtant, selon une
enquête réalisée par les auteurs de cet ouvrage auprès de 3000 collégiens, 10%
des élèves reconnaissent en être régulièrement les victimes.
Jean-Pierre Bellon et Bertrand Gardette présentent
une analyse approfondie du harcèlement entre élèves, en montrant ce qui le
distingue et ce qui le relie aux autres formes de violence. À travers de
nombreux témoignages, ils décrivent comment ce phénomène est vécu au quotidien
par les différents acteurs concernés : les victimes, leurs parents, les
différents témoins et même les harceleurs. Ils montrent aussi comment
différentes stratégies de prévention peuvent permettre d'enrayer cette face
cachée de la violence scolaire.
CATHELINE, Nicole. Harcèlements à l’école. Albin Michel,
2008.
"
On m'a traité, je suis nul, tout est de ma faute " : Lucas, 10 ans,
multiplie les appels au secours depuis qu'il est victime de harcèlement à
l'école. Cette histoire banale, des milliers d'enfants la vivent
quotidiennement sous l'œil inquiet de leurs parents, partagés entre culpabilité
et impuissance. Ces violences touchent
aussi les "bons élèves ". A travers tous ces enfants, c'est l'école
elle-même qui est visée. Il n'y a pas d'un côté le harceleur, de l'autre la
victime. Derrière chaque fait se cachent une histoire, un contexte, une
dynamique qui mettent en présence agresseur et agressé, mais aussi spectateurs
plus ou moins actifs. Forte de son expérience de pédopsychiatre, Nicole
Catheline analyse ces processus complexes et souligne le rôle régulateur que
devraient jouer les adultes - parents ou enseignants. Vivre sa scolarité en
sécurité est un droit fondamental de l'enfant : cela suppose de surveiller et
punir, certes, mais aussi d'écouter les enfants, d'aider les parents et de
mettre en place des politiques éducatives appropriées. Il en va de la
responsabilité de tous d'œuvrer pour une école apaisée.
PILOZ, Lucien. Maîtriser la violence à l’école : prévention
et traitement de la violence en milieu scolaire. De Boeck & Belin,
1999.
Au
moment où les différents acteurs scolaires s'interrogent sur la violence, cet
ouvrage a pour objectif de souligner la responsabilité des enseignants dans la
prévention et le traitement de cette violence. Il propose des pistes pour une
formation des maîtres capables de répondre à la violence du milieu scolaire. Ce
faisant, l'ouvrage dénonce prioritairement la pseudo-formation dispensée
actuellement et notamment le contresens qui permet d'admettre que la formation
est achevée lorsque l'information est dispensée. Celui-ci repose sur l'illusion
que l'on peut agir sur une présence à l'aide de concepts : on ne combattra pas
la violence à l'école en proposant aux futurs enseignants des cours sur la
violence. Le seul lieu où une nouvelle présence du maître puisse s'armer est la
mise en situation. C'est elle qui permettra de vivre cette transformation
discrète mais décisive qui rend possible la rencontre, fût-elle tumultueuse,
avec l'adolescent.
ROMANO, Hélène. Ecole, sexe & vidéo. Dunod, 2014
La
place que doit donner l’école à l’éducation à la sexualité a toujours été
l’objet de débats intenses. Aujourd’hui s’ajoute la révolution des nouvelles
technologies de la communication qui bouleversent les modes relationnels et
l’accès aux images. La place des écrans dans la vie des jeunes élèves et des
adolescents, pose de nouvelles questions car elle met en évidence de nouvelles pratiques
et certaines dérives, telles que l’addiction aux écrans, le cyber-harcèlement,
la cyber-pornographie et ses incidences dans les représentations de la
sexualité des enfants et des adolescents.
Livres
documentaires en section jeunesse
LAUDEMO. J’ai été racketté : le racket, un acte
de violence. Autrement junior, 2001.
Le
racket est un acte de violence dont on parle beaucoup. Apporter chaque jour,
sous la menace, de l'argent, des vêtements ou des jeux à quelqu'un, c'est une
situation inadmissible et terrible pour celui qui la vit. Face à cet acte, des
questions se posent :
"Pourquoi rackettent-ils ? Comment se défendre ? Qu'arrivera-t-il
si on les dénonce ?..."
LAOUENAN,
Christine ; LIVACHE, Philippe. Non
au racket ! De la Martinière jeunesse, 2002.
Les
adolescents ont tendance à croire que le racket n'arrive qu'aux autres.
Pourtant, le racket existe et personne n'est à l'abri. A travers l'histoire
d'un ado racketté, Christine Laouénan les aide à mieux comprendre l'engrenage
dans lequel un collégien s'est laissé enfermer. Ce guide apporte des solutions
pour se protéger du racket, et évoque à travers cet exemple un thème
d'actualité qui nous concerne tous : la violence chez les mineurs. D'abord, il
faut en parler autour de soi, ne pas rester seul et surtout porter plainte. Et
pour terminer, Christine Laouéran aborde l'aspect juridique : le racket est un
délit puni par la loi.
MEZINSKI,
Pierre ; RASERA, Philippe. La
violence en direct. De la Martinière jeunesse, 2000.
Pour
quelles raisons Brahim s'est-il laissé entraîner dans une émeute ? Qu'est-ce
qui pousse Bénédicte à persécuter Sabrina ? Pourquoi Emilie ne dénonce-t-elle
pas ceux qui la harcèlent ? Comment Cyril a-t-il pu pousser un de ses camarades
à se suicider ? A travers quatre histoires, suivies d'une discussion, Pierre
Mezinski décrit la violence quotidienne. Qu'elle dise son nom ou se fasse plus
sournoise, l'important est de la reconnaître pour pouvoir lui dire non.
VAILLANT, Maryse. Quand les violences vous touchent. De la
Martinière Jeunesse, 2004.
Fragilisés par les changements qui s'opèrent en
vous, vous avez parfois du mal à gérer la violence que vous rencontrez à
l'école, dans votre quartier ou même parfois au sein de votre famille. Comment
réagir quand on est soumis à des pressions psychologiques ou morales, à des
violences physiques ? Voici un ouvrage qui vous aidera à comprendre les
violences que vous subissez au quotidien, pour mieux les affronter
Témoignages
en section pour les adultes
FRAISSE, Nora. Marion, 13 ans pour toujours.
Calmann-Lévy, 2015.
« Marion, ma fille, le 13 février 2013, tu t’es
suicidée à 13 ans, en te pendant à un foulard, dans ta chambre.
Sous ton lit en hauteur, on a trouvé ton téléphone
portable, attaché au bout d’un fil, pendu lui aussi pour couper symboliquement
la parole à ceux qui, au collège, te torturaient à coups d’insultes et de
menaces.
J’écris ce livre pour te rendre hommage, pour dire
ma nostalgie d’un futur que tu ne partageras pas avec moi, avec nous.
J’écris ce livre pour que chacun tire les leçons
de ta mort. Pour que les parents évitent à leurs enfants de devenir des
victimes, comme toi, ou des bourreaux, comme ceux qui t’ont fait perdre pied.
Pour que les administrations scolaires s’évertuent à la vigilance, à l’écoute
et à la bienveillance à l’égard des enfants en souffrance.
J’écris ce livre pour qu’on prenne au sérieux le
phénomène du harcèlement scolaire.
J’écris ce livre pour que plus jamais un enfant
n’ait envie de pendre son téléphone, ni de suspendre à jamais sa vie. »
Témoignages
en section jeunesse
GROHAN, Noémya. De la
rage dans mon cartable. Hachette, 2014.
Quand une expérience de vie traumatisante se
transforme en devoir de témoigner et de s'engager. Chaque année en France, un
enfant sur dix est victime de harcèlement au collège. Durant ses années de
collège, Noémya a subi tout ce qui fait le quotidien des élèves harcelés : les
brimades régulières, l’isolement systématique, le poids de la honte, les
reproches faits à soi-même de ne pas avoir su réagir aux attaques,
l’indifférence du monde enseignant, la perte progressive de confiance, la
tentation de tout casser et, combien de fois, l’envie d’en finir avec cette vie
de souffrance. Mais, à côté de la rage qu’elle avait dissimulée « au fond de
son cartable », Noémya cachait d'autres ressources qu’aucun harceleur n’était
en mesure de détruire : son envie d'agir et son talent littéraire.
Romans en
section jeunesse
BALTHAZAR, Nic. Ben X. Mijade, 2008.
Ben est différent. Il ne dit rien. Il n'est
vraiment pas comme les autres. Deux copains l'attendent régulièrement à l'arrêt
du bus, ils ne lui veulent pas du bien. Ben a un plan pour s'en sortir, il n'a
pas le choix. Mais quand Barbie débarque dans sa vie, elle bouleverse ses
projets.
BEN KEMOUN, Hubert. La
fille seule dans le vestiaire des garçons. Flammarion, 2013.
Tout commence par un baiser, comme une chance, une
promesse pour Marion. Une aubaine pour une jeune fille toujours si maladroite
avec les garçons. Mais ce baiser va faire de sa vie un enfer. Peu à peu, la
honte laisse toute la place à la rage, et Marion prépare sa vengeance. Sans
réfléchir aux conséquences de ses actes.
Une fois de plus, Enzo, le «beau-gosse» du
collège, tente lourdement de séduire Marion. Et une fois de plus, la jeune
fille le repousse. Sauf que ce jour-là, les choses dérapent : suite à un coup
de pied mal placé de Marion, Enzo lui jure qu'il se vengera. Habile, il
parvient à gagner sa confiance et à la troubler... pour mieux la trahir : une
vidéo filmée à son insu, où elle se laisse embrasser par lui, est diffusée dans
tout le collège. Pour Marion, la honte ressentie au début laisse peu à peu
place à la rage. Seule dans le vestiaire des garçons, elle prépare sa
vengeance, sans réfléchir aux conséquences d'un tel acte...
CORMIER,
Robert. La guerre des chocolats. L’école des loisirs, 1994.
Le vrai directeur de l’école de Monument, c’est
Archie Costello, grâce à son organisation secrète, les Vigiles. Il contrôle
tout, même la vente annuelle de chocolats. Personne n’a jamais osé s’opposer à
lui, jusqu’à l’arrivée du nouveau, Jerry Renault, un garçon plutôt réservé...
GARDNER, Graham. Elliot.
Flammarion, 2003.
" Le premier coup l'atteignit juste au-dessus
du cœur. Elliot ne ressentit rien. " Vous ne pouvez pas me faire mal...
" Puis, un deuxième coup, à l'emplacement exact du premier. Puis, un
troisième lui percuta la tête. Alors il eut mal. La douleur s'accentua et il se
sentit sombrer, loin, très loin... " Elliot ne veut plus jamais être le
souffre-douleur. Déménager, cela veut dire découvrir un nouveau lycée et,
peut-être, réussir à devenir un nouvel Elliot, un Elliot qui ne reçoit plus de
coups...
NIELSEN, Susin. Le
journal malgré lui de Henry K. Larsen. Hélium, 2013.
Quelque chose me dit que Cecil n'est pas la crème
de la crème des psychologues. Déjà, il est gratuit. (...) Son bureau est
minuscule et encombré, avec des meubles bas de gamme, abîmés et tâchés. Et
puis, on dirait qu'il n'a pas pu se payer de vêtements neufs depuis 1969. Nous
n'avons pas encore parlé de ÇA. Il essaie de m'y amener l'air de rien. Il me
pose parfois des questions orientées.
Mais quand il le fait, je prends ma voix de robot
pour lui répondre. «Je-ne-sais-pas. De-quoi-vous-parlez. Espèce-d'humanoïde.»
Alors, il bat en retraite.
Après le terrible drame qui a frappé Henry et sa
famille, et les conséquences qui en ont découlé, l'adolescent a déménagé à
Vancouver avec son père. Les voici en tête à tête, dans cette ville où ils ne
connaissent personne. Tout est à reconstruire : même la mère de Henry, victime
d'une grave dépression, est restée à Port Salish...
Bien qu'il déteste franchement l'idée d'écrire
dans un journal, comme le lui a conseillé son thérapeute, tout comme il se
refuse à se faire de nouveaux amis, le garçon finit par s'ouvrir, malgré lui...
Au fil des jours, il trouve même du plaisir à coucher ses pensées sur le papier
et à reconstituer, entre gravité et humour, entre souvenirs terribles et lueurs
d'espoir, les événements qui ont marqué sa vie pour toujours.
SMADJA, Brigitte. Il
faut sauver Saïd. L’école des loisirs, 2003.
Saïd a aimé le travail bien fait, la langue
française et ses richesses, les dictionnaires, la beauté sous toutes ses
formes. Il a aimé être un bon élève. Mais c'était avant. Il y a longtemps. Il y
a un an. Avant le collège Camille-Claudel, la foule hurlante de ses mille deux
cents élèves, le racket, la fatigue, le mépris, et la haine de ceux qui veulent
tuer tout ce qui est beau. Au collège, Saïd a changé. Ce n'est pas qu'il ne
veut plus réussir et s'en sortir. Il le veut toujours, de toutes ses forces.
C'est juste que, des forces, il en a de moins en moins. Tout seul, il sait
qu'il n'y arrivera pas. Alors il s'accroche à ce qu'il peut : une sortie à
Paris au musée d'Orsay, un tableau qui représente des fleurs blanches sur un
fond noir, son ami Antoine qui baigne dans la culture, le caractère d'un prof
qui ressemble à l'acteur de Mission impossible... Sauver Saïd de l'échec et du
désespoir, est-ce vraiment mission impossible ?
TENOR, Arthur. L’enfer
au collège. Milan, 2012.
Gaspard, un jeune collégien de 11 ans, fait sa
rentrée dans un nouveau collège. Anthony, l’un des garçons de sa classe décide
aussitôt d’en faire son souffre-douleur, juste pour rigoler, parce qu’il aurait
« une tête claque », autrement dit de gentil, de premier de la classe. La
vérité, c’est que Gaspar est un enfant sensible, réservé, curieux. Le cauchemar
commence par l’intrusion forcée du tortionnaire dans sa vie, par les
plaisanteries d’un goût douteux, puis cela dégénère. La souffrance s’accroît
chez la victime en même temps que la méchanceté devient cruauté chez le
tortionnaire. Jusqu’à ce que Gaspard décide de passer à la contre-offensive. Il
répondra à la violence par la violence, à la perversité par la perfidie… Le mal
contre le mal, cela donne le mal démultiplié. Après avoir tenté de poignarder
Anthony, Gaspard décide de mettre fin à son calvaire, de manière radicale et
définitive. Sa tentative de suicide provoquera la rupture, le choc final et,
paradoxalement, l’ouverture d’une fenêtre vers l’espoir.
UBAC, Claire. Ouled
Roumia ou comment se faire des amis. L’école des loisirs, 2001.
Le jour de ses neuf ans, Farid a eu pour la
première fois le droit d'aller sur le terrain vague, de l'autre côté de la rue,
là où les garçons de son âge se retrouvent pour jouer au foot. Il était sûr que
ce jour serait l'un des plus beaux de sa vie. Mais tout à coup, un garçon en
gandoura noire a surgi derrière lui et lui a donné une grande tape dans la
nuque en criant: « Ouled Roumia! », ce qui veut dire: « Fils de la Française! »
Jusqu'à présent, personne ne lui avait jamais rien dit au sujet de sa mère. Un
peu plus tard, le garçon à la gandoura a recommencé. Il s'est mis à attaquer
Farid de plus en plus souvent, toujours avec le même cri: « Ouled Roumia ! » Maintenant,
Farid vit dans la peur. Il ne sait jamais quand son tortionnaire va surgir,
mais il le croise presque tous les jours. Il n'a rien osé dire à sa mère, et
n'en a pas vraiment parlé non plus à ses nouveaux amis du terrain vague. Il se
sent terriblement seul. Il croit que ce garçon est une incarnation du mal, il
le soupçonne même d'avoir des pouvoirs surnaturels. La vérité est beaucoup plus
simple... et inattendue.
Romans
en section pour les adultes
HASSAN,
Yaël. Le journal de Philol. Plon, 2012.
Pour son quinzième anniversaire, Philomène, dite
Philol, reçoit en cadeau de sa mère un journal intime. Trop ringard ? Pas tant
que ça, finalement. Raconter sa vie et celle des autres, c'est un régal,
surtout quand les événements se bousculent au lycée et à la maison. Et puis
Philol tombe folle amoureuse de Nathan, le roots de la classe, le beau gosse
que convoite cette punaise d'Aurélie, une fille capable des pires horreurs.
Comme si ça ne suffisait pas, voilà que Morgane, vilain petit canard du lycée,
fait une TS (tentative de suicide), suite au message baveux d'un mystérieux
corbeau, qui distille sa haine sur Internet.
LOUIS,
Edouard. En finir avec Eddy Bellegueule.
Seuil, 2014.
"Je suis parti en courant, tout à coup. Juste
le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là ? Je ne
voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux.
J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le
disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la
nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte
à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma
nouvelle vie loin d'ici". En vérité, l'insurrection contre mes parents,
contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses
habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon
enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite
j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût.
Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une
tentative pour comprendre.
LOWERY, Bruce. La
cicatrice. J’ai lu, 1960.
" J'étais, sans le savoir, un enfant heureux,
relativement heureux, il est vrai. Mais ce n'était qu'une impression
d'ensemble. Car ma vie, même alors, ne manquait pas de petits malheurs auxquels
je n'arrivais pas à m'habituer. Il faut remonter à novembre 1944. J'avais
treize ans. " Jeff porte sur la lèvre un petit bec-de-lièvre que tout le
monde nomme la " cicatrice ". Une infirmité dont il ne connaît pas la
cause et qui lui vaut moqueries et méchancetés de toutes sortes. Parce qu'il ne
sait s'en défendre, il intériorise toute cette douleur, toutes ces blessures
morales répétées. A cet âge si sensible, s'enfermant peu à peu, il souffre et
fait souffrir ceux qui l'aiment sans réserve...
Tous
ces livres sont disponibles à la Bibliothèque Communale de Leuze-en-Hainaut
(31, rue d’Ath).
A très bientôt,
Les Bibliothécaires
BIBLIOTHEQUE COMMUNALE
Rue d’Ath 31
Rue d’Ath 31
7900 LEUZE-en-HAINAUT
069/66.98.73
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